Testé et approuvé... Sebastien Tellier @ Casino de Paris



Hier soir, Sébastien Tellier était au Casino de Paris... et nous aussi.

© C.Rolland
La dernière fois que je l'avais vu, c'était à l'Olympia après la sortie de son album Sexuality. Il m'avait impressionné ! Il faut dire que le souvenir que j'avais de lui en live n'était pas très glorieux. C'était au New Morning, il était alors quasi inconnu du grand public et ne passait pas dans les émissions de Ruquier. La Ritournelle venait de sortir et n'avait pas encore ce statut de "chanson culte" qui lui colle encore à la peau (tout à fait justifiée d'ailleurs) et qui empoisonne souvent la vie d'un artiste. Une chanson culte c'est celle que l'on vous demande à chaque fois, celle que vous ne pouvez pas ne pas jouer... certains en sont fiers, d'autres s'agacent... Sebastien Tellier nous l'a prouvé hier soir, il fait parti des premiers. Lors de ce premier concert, il avait fini dans sa loge, incapable de remonter sur scène tellement imbibé d'alcool... 



Mais rentrons un peu plus dans le vif du sujet : le concert !
Si l'olibrius brille par son art qu'il maitrise à la perfection, il n'en est pas moins un showman incontestable ! Il nous l'a prouvé hier soir, il sait à la fois faire rire son public (ce qui n'est pas à la portée de tous) et envoyer quand il faut et au moment opportun du gros son... voir même du très gros son !

En live, je crois que Sebastien Tellier aime le trio (sans doute dans la vie aussi...). Chaque fois que je l'ai vu, c'est la formule qu'il avait retenue, et force est de constater qu'elle est efficace.
Un batteur, un clavier/synthé/synthé-basse, et notre hôte tantôt à la guitare, tantôt au piano... et bien sûr au chant. Sans doute pas mal de séquences qui tourne aussi derrière, mais aujourd'hui, cela ne choque plus personne...

Coté vocal, le gourou de l'Alliance Bleue a un peu de mal de tant en tant car bien alcoolisé aussi hier soir. Coté instrumental, pas grand chose à redire si ce n'est que j'aurais aimé un choix plus judicieux de piano... En effet, il jouait sur un piano numérique, dont je n'ai pu deviner la marque et le modèle d'où j'étais, mais qui ne le faisait pas du tout ! Un bon vieux CP70, comme c'était le cas à l'Olympia il y a 4 ans aurait été beaucoup plus approprié. Un choix étonnant pour cet amoureux de l'analogique et du vintage ...

Bref, vous l'avez compris, lorsque l'on vient voir Sebastien Tellier il faut s'attendre à du grand n'importe quoi côté show, et à du grand art côté musique... hier soir, il n'a pas dérogé à la règle.



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2 commentaires:

  1. Je suis d'accord avec le grand n'importe quoi côté show... et ça ne manque pas de charme. :-)
    Par contre côté musique, c'est quand même le vide sidéral et une imposture stellaire. Il serait temps d'arrêter cette branlette intello-artistique typiquement parisienne et de découvrir de vrais groupes électro.

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    1. Pas d'accord avec toi Tom. Même s'il cède parfois à la facilité, c'est un très grand mélodiste ! Et un grand artiste par la même occasion... et tu me connais, je ne suis pas trop "intello-artistique" comme mec ;-)

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